Édition n° 3 | Tout ça n’est qu’un jeu

Le design est un jeu. Un jeu sur les similitudes de formes quand tout est presque pareil. Un jeu sur les mots quand on parle de basket mais pas de sport. Un jeu sur les prénoms (India Mahdavi est-elle Indienne ?). Et un jeu avec le design lui-même quand Jacques Tati se moquait d’un style moderniste qui ravit aujourd’hui les collectionneurs. The game is on!

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Pierre Charpin à la Galerie kreo

La semaine dernière on a découvert à la Galerie kreo (Paris) la nouvelle expo de Pierre Charpin : « Similitude(s) ». Du 20 mai au 31 juillet, on y retrouve des pièces récentes du designer français dont les vases Plump en céramique noire aux formes très charnelles, les tables basses Translation en aluminium et pierre de lave émaillée, et plusieurs séries de dessins. Une visite virtuelle est même disponible.

Voir la page de l’expo


Quand les designers mettent la main au panier

La saison des pique-nique fait son retour ! Les designers Jamie Wolfond (Canada) et Adrianus Kundert (Pays-Bas) avaient prévu le coup en lançant il y a 6 semaines un défi sur Instagram : créer des paniers. Chaque semaine, le Basket Club propose un nouveau thème, sous forme d’emoji : mandarine, chat, baguette de pain, ballon de basket, perroquet, enveloppe). Les réponses sont en osier, papier, plastique ou bois et sélectionnées sur le compte du projet. On a retenu quelques créa’ sympa par Bertjan Pot, Samy Rio, Adrianus Kundert, Jamie Wolfond et Esmé Hofman.

Voir l’Instagram du Basket Club


India Mahdavi x Monoprix (bis)

La designer et décoratrice India Mahdavi (qui n’est donc pas Indienne) fait son retour chez Monoprix (vous vous souvenez peut-être de la collection Noël 2017) avec une nouvelle collab’ disponible dès le 1er juin. On y retrouve une vingtaine d’objets : vaisselle, tables basses, coussins, vases et même une bouée. Made in/by India, le versant mode féminine de la collection (robes, foulard, tuniques et chemises aux rayures et dessins colorés très néo-seventies), a été fabriqué en Inde par une entreprise qui œuvre à l’insertion économique de femmes des bidonvilles de Bombay.


Focus designer : Jacques Tati (et oui !)

Le cinéaste Jacques Tati imagina lui-même une grande partie des décors (bâtiments et mobilier) de ses films, tout en restant critique face à la modernité. Pour Mon Oncle (sorti en 1958) il avait ainsi pensé la villa Arpel comme une “villa moderniste prétentieuse, aux formes si géométriques qu’elle est dépourvue de tout caractère humain et toute habitabiliténous rapporte L’Écho. Ce qui n’a pas empêché la société française Domeau & Pérès de rééditer certains meubles du film en 2005 (sur la photo : au Vitra Design Museum) et même d’initier la reconstruction de la villa (ici en modèles réduits) pour l’exposer dans divers salons et foires de design.


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